Bataillon du Valais. Planche 103 de la collection L'Armée Française et ses Alliés 1792-1815 par Jacques Domange..

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Jacques Domange
- Planche 103 -

Le Bataillon Valaisan fut crée par le décret impérial du 12 vendémiaire an XIV (4 octobre 1805) et, le 16 vendémiaire (8 octobre), une Capitulation stipulait que la République du Valais s'engageait à fournir à la France un bataillon d'infanterie de 661 hommes, officiers compris. Ce texte fut approuvé par l'Empereur le 10 brumaire suivant (1er novembre 1805).

Le bataillon fut organisé à Gênes à partir de septembre 1806, et formé à la fin du mois de novembre. Le 4 mai 1807, l'effectif du corps était de 495 hommes, officiers compris.

Le 29 mai 1808, le bataillon quitta Gênes pour Perpignan où il arriva le 13 juillet. De là, il fut dirigé sur l'Espagne et incorporé dans l'armée de Catalogne, au 7e corps (Augereau), division française, brigade Joba.

Le bataillon se distingua au siège de Girone où il perdit un tiers de ses effectifs. Il participa, ensuite, au combat de Bascara, le 11 avril 1809, et à ceux qui se déroulèrent près de la Junquera, les 10 et 18 octobre 1810.

A la fin de cette même année, le bataillon fut cantonné à la Junquera où il reçut la nouvelle que le Valais qui venait d’être réuni à l'Empire français, par décret du 12 novembre 1810, sous le nom de département du Simplon, il devait prêter serment de fidélité à l'Empereur. Cette cérémonie se déroula à la Junquera, le 12 décembre 1810.

Le 28 février 1811, le bataillon Valaisan fut incorporé dans le 11e régiment d'infanterie légère où il forma le 3e bataillon. Les autres bataillons furent fournis par les Tirailleurs Corses, les Tirailleurs du Pô et le 1er bataillon de la Légion du Midi.

Le 11e léger participera avec distinction aux campagnes de 1812, en Russie ; 1813, en Saxe ; 1813, en France. En 1815, il se distinguera à Ligny, Wawre et Namur.

Le bataillon Valaisan fut commandé à dater du 10 juillet 1806 par Charles de Bons, puis par Pierre, Joseph Blanc à partir du 20 février 1810.

Nous avons représenté, de gauche à droite :

Habit d'officier de grenadiers conservé au Musée de Sion. On remarquera que les revers sont ornés de six boutons au lieu de sept.

Shako de fusilier.

Ornements de retroussis de l'habit de grenadier (troupe).

Voltigeur (1810) j

Officier de fusiliers (1810).

Tambour-maître (1810).

Tambour de fusiliers (1810), d’après un document contemporain.

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